Vlad l'empaleur, sérial-contaminateur, où les légendes urbaines en rapport avec la biologie humaine.

Actuellement, le vampirisme est au sein de nombreuses oeuvres cinématographiques et littéraires.

Il fascine, il effraie, c'est le paradoxe du plaisir de l'effroi et l'émerveillement devenant une légende urbaine qui, au départ, faisait trembler de peur tout les humains qui la connaissait.

Le vampirisme s'est essentiellement diffusé grâce aux récits et aux oeuvres cinématographiques, le rendant accessible aux jeunes en les faisant rêver.
Bien qu'immensément connu, le vampirisme fait également parti d'un folklore datant de plusieurs milliers d'années.

L'engouement pour le vampirisme a réellement commencé en 1857 grâce à l'oeuvre majeure de Bram Stoker; Dracula, inspirée de l'histoire de Vlad Tepes (Vlad III l'empaleur). 

Ce livre est le pilier de la littérature fantastique et encore aujourd'hui une source d'inspiration. Ses lignes angoissantes ont construit le mythe du vampire, mélant les thèmes du fantastique, de l'érotisme et de la mort.

Le réalisme du récit tient en grande partie à son mode de narration. Bram Stoker a choisi de communiquer les différents points de vue des personnages vivant l'aventure jusqu'à son aboutissement, ce qui permet de faire "connaissance" avec les protagonistes.

 Dans ce récit, le Comte Dracula incarne la figure du diable renié de Dieu. Malgré son côté aristocratique et civilisé, il n'a rien à voir avec les vampires séducteurs d'aujourd'hui, comme dans la trilogie "Twilight" (2005-2008) ou encore la série télévisée Américaine "True Blood" (première saison diffusée en 2008).

Dans ces dernières oeuvres, les vampires ont été totalement métamorphosés, transformés en créatures séductrices, puissantes et fantasmagoriques, ce qui a principalement déplu à de nombreux fanatiques du vampirisme.

Aujourd'hui, les oeuvres cinématographiques en rapport avec les vampires plaisent essentiellement aux jeunes. Ces derniers découvrent les premiers amours et forcément, des oeuvres comme "Twilight" ou "True Blood" ne peuvent que les faire rêver.

D'une part, l'immortalité fascine car nous ne sommes que mortels. De plus, les vampires nous sont de plus en plus représentés comme puissants et "de notre côté", contrairement aux croyances séculaires entretenant ce mythe.

La peur des vampires est très différente entre le monde rural et le monde urbain. Les citadins n'ont pas les mêmes peurs que les campagnards. Ces derniers vivent une relative solitude, où les humains qu'ils fréquentent leur sont connus. Ce sont souvent des membres de leurs familles ou des connaissances.
En revanche, l'homme urbain est dans un milieu où l'humain est principalement un inconnu, il ne connaît rien de la vie des milliers de gens qui l'entourent, ni leurs travails, ni leurs rêves... 

 Les adaptations cinématographiques  actuelles ont profondément changés l'image du vampire dans la société, les transformant en fantasme obscur.  

De nos jours, le cinéma a totalement transformé les vampires, les montrant sous un nouveau jour, sous un aspect de créatures fascinantes, immortelles et dotées de pouvoirs extraordinaires, alors que par le passé, les vampires n'étaient que des démons à l'aspect de monstres démoniaques.

Ce qui a essentiellement fait le succès du vampirisme dans les moeurs est sans nul doute le rapport que nous avons avec le sang; ce dernier représente la vie de part se capacité à nous faire vivre, mais représente également la passion de part sa couleur rouge écarlate.

Petite parenthèse concernant une autre légende urbaine en rapport avec le sang et les maladies; les "serials-contaminateurs", qui désigne des fauteurs de troubles transmettant volontairement le virus du sida, notamment en déposant une seringue contaminée sur un fauteil de salle de cinéma.

Le spectateur sentirait une piqûre au moment de s'asseoir et en inspectant son fauteuil découvrirait la fameuse seringue ainsi qu'un petit mot "Vous venez d'être infecté par le VIH".

Ce qui paraît peu convaincant quand on sait que le virus du Sida n-a une durée de vie que des quelques minutes à l'air libre.

Cette légende urbaine a pris une ampleur considérable en 2001 grâce à une diffusion de chaînes de mails dénonçant cet acte.
 

Comments

[uocin]

Quelle horreur.....

[BTSPHVO2014]

excellent blog, bien construit avec un enchainement des articles bien structuré.